Le festival de Cannes bat son plein. Démarré il y a quelques jours, le festival de Cannes grouille déjà du monde. Le Sénégal est à l’honneur avec le film Atlantique de la réalisatrice MATI DIOP. Il est ainsi des films qui marquent d’emblée la rétine et occupent l’esprit longtemps après l’avoir touchée. Atlantique est de ceux-là qui fait son effet puis chemine à pas feutrés vers une digestion lente de ce qu’il a distillé. La beauté pure d’une histoire d’amour, la puissance d’une fable politique, le trouble d’un conte peuplé de fantômes réunis en un seul geste, dirigé par un élan vital qui a valeur de signature
Nous notons en passant la présence du ministre sénégalais de la culture, venu spécialement pour soutenir le cinéaste à la tête d’une forte délégation d’une trentaine de personnes. 
Le Togo prend activement aux colloques et conférences organisés en marge du festival. Le pavillon Afrique retient particulièrement notre attention à cette édition. Il s’agit d’un Pavillon qui est créé pour la première fois au Cannes. Au programme de ce pavillon, on peut ternir les panels, les colloques, les échanges entre producteurs, les réalisateurs, les scénaristes, les acheteurs, les investisseurs, les organisateurs de festivals, tous venus des pays d’Afrique et de la diaspora (les USA, notamment). Les échanges très riches entre public/privé. Il faut noter la faible présence des pays francophones comme l’indique l’affiche du pavillon ci-après.
KOUTOM Essohanam, le directeur du cinéma représente le gouvernement togolais