Le mardi 21 septembre 2021, les députés ont adopté à l’unanimité, lors de la troisième séance plénière de la deuxième session ordinaire, le code du cinéma et de l’image animée, sous la présidence de S.E. Mme Yawa Djigbodi TSEGAN, Présidente de l’Assemblée Nationale.
Le code voté constitue un instrument juridique indispensable pour booster la production cinématographique nationale et bâtir une véritable nationale de la cinématographie et de l’image en s’appuyant sur la protection et la valorisation du patrimoine culturel en général et du septième art en particulier.
L’avènement de cette nouvelle loi permet à notre pays de franchir une étape importante dans sa politique de développement et de professionnalisation du secteur du cinéma afin que ce métier puisse créer de l’emploi et nourrir nos concitoyennes et concitoyens qui s’y engagent quotidiennement avec passion, amour et détermination.
La plénière de ce 21 septembre 2021 vient mettre un terme à un long cheminement enclenché depuis 2017 marqué par l’organisation d’un atelier de validation du projet de loi portant code du cinéma et de l’image animée et son adoption en conseil des ministres, le 08 mai 2018.
Selon Dr Kossi Lamadokou, ministre de la Culture et du Tourisme, « cette loi servira de catalyseur pour le gouvernement dans sa politique de promotion et de développement d’une industrie du septième art afin de permettre aux cinéastes togolais de faire des productions de qualité et en nombre suffisant pour assouvir la demande des films reflétant notre vécu, nos valeurs et nos croyances, demande légitime exprimée par nos concitoyens et abondamment relayée par la représentation nationale »
Alors, on peut affirmer que l’acquisition de cet instrument juridique devrait aussi faire émerger une industrie cinématographique locale au détriment de la « trop forte » consommation des films étrangers qui véhiculent dans leur grand ensemble « des modes de pensées et d’actions exogènes qui remplacent progressivement les propres valeurs culturelles » endogènes.