Le 6e congrès de la Fédération internationale des coalitions pour la diversité des expressions culturelle (FICDC) s’est tenu du 09 au 10 octobre 2019 à Lomé au Togo. La présente rencontre a regroupé les participants des coalitions nationales des pays d’Afrique, d’Europe et du Canada, invités à échanger autour du thème « Perspectives panafricaines pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles ».
Diverses communications ont été présentées au cours de ce 6e congrès à savoir :
– Perspectives de la mise en œuvre en Afrique de la convention de 2005 dans les prochaines années ;
– La contribution de l’Organisation internationale de la francophonie pour la mise en œuvre de la convention dans l’espace africain ;
– La politique culturelle de l’UEMOA ;
– La Politique culturelle de l’Union africaine ;
– La participation de la société civile à l’élaboration des politiques publiques ;
– Les enjeux de la propriété intellectuelle ;
– La protection de la culture dans les accords commerciaux ;
– Affronter les enjeux de l’avenir par l’innovation etc.
Le Ministre de la culture, du tourisme et des loisirs, Kossivi EGBETONYO, qui a pris part aux travaux, a exprimé, à la Fédération internationale des coalitions pour la diversité des expressions culturelles, sa reconnaissance pour avoir associé étroitement son département à cette assise de Lomé.
Selon le Ministre, tout Etat partie à la convention de 2005 a l’obligation de veiller à ce que toutes les cultures puissent s’exprimer et se faire connaitre, et de définir sa politique culturelle à mettre en œuvre par des moyens d’action qu’il juge les mieux adaptés.
Dans cette optique, il a laissé entendre que le Togo s’évertue, depuis des décennies, à mettre en place cadre propice à la mise en œuvre de ladite convention. Le récent mécanisme élaboré par le gouvernement togolais et qui prend en compte les droits culturels est le Plan national de développement (PND).
En effet, ce document de référence a prévu des stratégies qui promeuvent les entreprises culturelles intégrées à l’économie numérique, le financement du secteur culturel et la mise en place d’un cadre juridique et de contrôle protégeant les droits d’auteurs et le patrimoine du pays.
Le Ministre Kossivi EGBETONYO s’est aussi félicité pour le fait que le congrès ait décidé de plancher sur le rôle de la société civile dans la promotion et la protection des droits culturels, car a-t-il déclaré, « elle ne doit pas être là que pour de quelconques oppositions, mais pour la juste apposition ».
Le Togo a adhéré à la convention de 2005 le 05 septembre 2006.