Une cérémonie de lancement du projet de vulgarisation de la loi n°2016-012 du 20 juin 2016 portant statut de l’artiste en République togolaise a eu lieu ce mardi 12 décembre 2023 à Lomé. CE projet a pour objectif de renforcer les capacités des créateurs des œuvres de l’esprit pour une appropriation responsable des dispositions du contenu de ladite loi en vue de mieux orienter les politiques locales pour une pleine jouissance de leurs droits et un meilleur impact social national.
Il est prévu, à cet effet, l’organisation de cinq (05) ateliers régionaux à l’intention de 117 artistes, à raison d’un (01) artiste par commune.
Les participants seront issus des différents sous-secteurs de la culture, auxquels seront associés dix (10) points focaux (05 directeurs régionaux des Arts et de la Culture et 05 responsables culturels communaux).
Les formations se feront en présentiel, dans les chefs-lieux de régions (Maritime, Plateaux, Centrale, Kara et Savanes) en français et en langues locales les plus parlées dans chaque régions.
A l’issue de cette formation, les 117 artistes seront déployés dans leurs communes respectives, munis de kits pédagogiques, en vue, à leur tour, d’aider leurs confrères à s’approprier le contenu de la loi n°2016-012 du 20 juin 20216.
Le lancement officiel des cinq (05) ateliers régionaux a été par la représentante du ministre de la culture et du tourisme. Dans son adresse à l’auditoire, madame ASSINGUIME Mafissa, directrice de la planification et du suivi-évaluation, a relevé la nécessité pour le ministère de devoir la fière chandelle aux artistes togolais pour la vitalité qu’ils apportent au secteur culturel dans notre pays. C’est d’ailleurs, dans cet ordre d’idée que le gouvernement a fait voter et a adopté la loi portant statut de l’artiste en vue de faire de la culture un facteur de renforcement de l’identité et de la cohésion nationale mais également un outil de développement économique et social, par la création d’emplois et des activités génératrices de revenus.
La représentante du ministre de la culture s’est appesantie sur les avancées obtenues depuis l’adoption du statut de l’artiste, notamment les textes réglementaires déjà pris et les mesures en cours en vue de la pleine applicabilité de la loi. Elle a exprimé son satisfecit pour l’initiation du présent projet, car en raison de la complexité du langage juridique, les artistes se retrouvent dans une situation d’incompréhension, de désappropriation, voire de désintérêt, ce qui les empêche de tirer le meilleur profit de ces outils censés les promouvoir et les autonomiser.
C’est à juste titre que Madame ASSINGUIME Mafissa a tenu à féliciter l’association Culture-développement (Cul-Dev) initiatrice de ce projet en collaboration avec le ministère de la culture et du tourisme. Le projet est financé par l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).